Les effets de la glycémie sur notre métabolisme


Avant toute chose, il est important de noter qu'un problème de terminologie nous amène à parler de sucre lorsqu’il s’agirait de dire “glucides”. Les sucres représentent en réalité une famille de glucides et n’ont pas le même métabolisme que les autres glucides.

De ce problème de terminologie découle une confusion : penser que notre organisme a besoin de sucre alors que notre carburant est le glucose.

Le danger toutefois est que le glucose, bien qu’indispensable, peut s’avérer nocif. Quand il est consommé sous forme de sucre, il est à l’origine de problèmes de santé comme le diabète et bien d’autres, sur lesquels nous reviendrons dans un second temps.

Les différents types de glucides

Avant de nous intéresser à leurs conséquences sur notre santé, rappelons qu’il existe différents types de glucides :

  • Les monosaccharides sont les molécules les plus simples : il s’agit du glucose, du fructose et du galactose. Ces types de glucides sont absorbés très rapidement pour arriver dans l’intestin puis passer par le sang avant d’être métabolisés par le foie.
  • Les disaccharides sont composés de deux sucres simples. Il s’agit du saccharose (notre sel de table). Également absorbés rapidement, on les connaît plus communément sous le nom de “sucres rapides”.
  • Les polysaccharides représentent le dernier type de glucides. Leur chaîne de molécule est plus complexe. C’est l’amidon contenu dans les farines, le pain et les pâtes. On les appelle sucres lents car avant d’être absorbés par l’organisme, ils sont scindés en multiples petites molécules.

Les effets des glucides sur notre métabolisme :

Plus que jamais, le sucre est au centre des débats sur la santé. Ses effets sur notre métabolisme sont connus : développement de l’obésité, complications métaboliques, risques cardiovasculaires.

Des études ont mis en évidence un lien entre la consommation de sucres, notamment sous forme liquide (sodas), et le risque de mortalité cardiovasculaire.

Ces mêmes études épidémiologiques révèlent qu’une surconsommation de sucres favorise :

  • La graisse viscérale : celle qui se trouve autour des principaux organes vitaux
  • Le diabète : une consommation trop riche en sucre peut entraîner une résistance à l’insuline : l’hormone permettant de réguler le sucre dans l’organisme. C’est ainsi qu'apparaît le diabète dit sucré.
  • Les caries dentaires
  • Les maladies cardio-vasculaires

Il existe donc un lien indéniable entre la consommation de sucres ajoutés et plusieurs comorbidités.

Par ailleurs, une consommation riche en sucres ajoutés entraîne une diminution de la consommation d’aliments à haute densité nutritionnelle, autrement dit d’aliments riches en micronutriments, indispensables à une alimentation équilibrée.

Le caractère addictif du sucre a lui aussi été mis en évidence. Du fait de sa capacité à stimuler les circuits nerveux liés à la récompense, le sucre crée une dépendance.

Des recommandations officielles préconisent une réduction de l’apport en sucres libres (ceux ajoutés par les producteurs). Si l’on suit ces recommandations, la consommation de sucres ajoutés doit être réduite à 10% maximum, 5% si possible de l’apport calorique quotidien.

Il est par ailleurs conseillé d'éduquer dès le plus jeune âge à développer un goût moins sucré. Si vous êtes parent ou futur parent, pensez donc à développer, de préférence, le goût de votre enfant pour les aliments salés.

Vous l’aurez compris, le sucre n’est pas votre allié, prêtez donc attention aux étiquettes !